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Revues non-prédatrices

La faculté de médecine de Saint-Étienne s’engage sur l’intégrité scientifique et la publication en ligne de la liste non exhaustive de revues scientifiques, présumées non prédatrices de la conférence des doyens et du CNU santé.

Les éléments ci-dessous sont issus du site internet de la Conférence des Doyens

Les publications dans des revues médicales et scientifiques sont une des principales sources d’information en médecine et elles contribuent au développement individuel des carrières des professionnels de santé. L’avènement des publications en libre accès a fait émerger des pratiques douteuses voire frauduleuses de la part d’éditeurs peu scrupuleux, motivés par les gains financiers résultant du paiement par les auteurs. Les revues dites « prédatrices » (ou illégitimes ou frauduleuses) constituent une menace croissante et mondiale, dupent les auteurs et les lecteurs et participent à la mauvaise conduite scientifique.

Qu’est-ce qu’une revue prédatrice ?

Une revue prédatrice est une revue qui ne suit pas les recommandations internationales des éditeurs de revues scientifiques et qui a comme priorité le profit réalisé au dépens de toute considération de qualité de ce qui est publié. L’évaluation préalable critique et indépendante par les pairs est absente ou falsifiée. La vérification de la conformité éthique et réglementaire de la recherche y est ignorée ou négligée. Le processus d’évaluation de la qualité scientifique est absent ou déficient. Ces revues ont le plus souvent une politique agressive et sans discernement de sollicitation des articles.

Une liste des revues présumées non-prédatrices

Une liste non exhaustive de près de 3 400 revues scientifiques présumées non prédatrices et dans lesquelles il est recommandé de soumettre des articles pour publication a été élaborée par la Conférence des Doyens de médecine et le CNU santé.

Consulter la liste des revues présumées non-prédatrices

Cette liste est centrée sur les domaines de la santé, de la médecine et de la biologie sans se prononcer sur d’autres domaines scientifiques où leur expertise collective est moindre, bien qu’ils soient parfois amenés à y publier certains travaux.

Cette liste ne résume pas tous les modes d’expression de la communication scientifique, notamment dans les domaines des sciences humaines.

Par ailleurs cette liste se limite aux revues de langues anglaise et française, seules langues pour lesquelles ils peuvent prétendre à une certaine expertise collective.

La présence d’une revue dans cette liste n’est pas non plus une garantie contre la publication d’articles médiocres, frauduleux ou ne respectant pas complètement les principes de l’intégrité scientifique.

L’absence d’une revue dans cette liste ne signifie pas qu’elle est nécessairement prédatrice mais simplement qu’elle n’a pas été recommandée par celles et ceux qui ont constitué la liste ou que son processus éditorial n’a pu être jugé satisfaisant.

C’est seulement une indication pour l’auteur ou le lecteur que la revue scientifique qui y figure semble bien conforme aux exigences de qualité et d’intégrité prônées par la Conférence des Doyens de médecine et le CNU santé.

Pour une revue qui n’y figurerait pas, l’auteur est engagé à être prudent et à vérifier la qualité de celle-ci.

Cette liste sera évolutive et régulièrement mise à jour.

Si une revue est considérée comme inacceptable ou suspecte, un argumentaire pour la faire retirer sera examiné, de même si une revue a été oubliée ou si une nouvelle revue apparaît.